Surgi des profondeurs du bayou, imprégné par l'odeur du swamp,
enlevez la vase avant de mettre dans votre platine le deuxième album de Swampini !

1. Early in the morning (Elmore James)
2. Swamp buggy boogie blues (P. Swampini/Mike Sens)
3. Dark dark glasses (P. Swampini/Mike Sens)
4. Wang dang doodle (Willie Dixon)
5. The AC Twist (P. Swampini)
6. It's mighty crazy (Hicks/West)
7. Tiger man (Joe Hill Luis)
8. Sweet Norma in jeans (P. Swampini/Mike Sens)
9. Gonna stick to you baby (Green/West)
10. Black night (Jessie Mae Robinson)
11. On a eu un barille d'agrément (P. Swampini)
12. If a cloud means rain (P. Swampini/Mike Sens)

SOULBAG - hiver 2000 - HHH "A ne pas louper, ainsi que le premier CD toujours disponible."
Swampini confirme les espoirs qu'avait fait naître son premier CD. Sept titres originaux et cinq reprises encore majoritairement en provenance de Sud (Lightnin' Slim, Joe Hill Luis, Lonesome Sundown mais aussi Elmore James et Willie Dixon), unifiés par le traitement rythmique, l'ambiance intimiste et le son, prouvent que le groupe composé de Pascal Swampini (g), Big Boy Villatte (dm), Jeff Marchand (b), est train d'arriver à maturité. La filiation avec les groupes de pub rock britanniques est évidente, pour notre plaisir, puisqu'elle s'appuie sur une profonde culture blues, une production sobre, un son chaud et rond, une batterie souple, une basse élastique et des solos de guitares bien dosés, jamais démonstratifs. On notera à ce propos la présence en invité d'un deuxième guitariste nommé Rodolphe Dumont qui devrait faire parler de lui. Citons aussi Denis Prud'hon àla guitare solo sur une bonne reprise du difficile Wang Dang Doodle et David Chalumeau à l'harmonica sur cinq titres. Le chant de Pascal Swampini s'affirme même s'il reste parfois un peu forcé. A ne pas louper, ainsi que le premier CD toujours disponible. J.P.

FRENCH GUITAR & CHANSON N°21 "Swampini vous met dans sa poche avec une évidence telle qu'à la fin de la galette, vous appuyez de nouveau sur play !"
Voilà un groupe français qui a l'esprit du blues et c'est assez rare dans notre beau pays où la plupart de ceux qui s'y essaient chantent plus ou moins comme Hallyday ou Mitchell et louchent soit vers le rock soit vers la variété. Rien de tout cela ici, Pascal Swampini, leader chanteur guitariste a tout compris ou presque : une production sans fioritures (à l'opposé des disques de blues aujourd'hui trop souvent calibrés FM) - un vrai son, brut, très présent (la basse de Jeff Marchand ronfle bien et Big Boy Villatte, le batteur, tape comme il faut) - une guitare au son clair et aigu plutôt économe mais efficace (Pascal a le sens du riff - petite pointe d'influence rockn'roll - son attaque est nerveuse et ses interventions nettes et précises) - une voix rauque et profonde qui passe très bien. Passionné de blues, ce trio issu de la région parisienne, qui a bien digéré les leçons des maîtres aligne 12 titres : quelques reprises carrées ("Elmore James, "Willie Dixon"…) et des compositions originales (essentiellement mid-tempo et slow blues) qui tiennent la route (cf. l'instrumental très sixties "The AC Twist"). Quelques invités sont venus donner le coup de main : Denis Prud'hon, guitare sur "Wang Dang Doodle" (quel son !), Rodolphe Dumont, excellent guitariste lui aussi (sur 4 titres) et David Chalumeau, harmoniciste bienvenu (sur 5 titres). Pas de virtuosité mais un gros feeling, une présence, un travail sur le son (cf. "Black Night" ou "Sweet Norma in Jeans" et leur ambiance poisseuse à la John Campbell). L'air de rien, au fil des titres de ce disque enregistré sans grands moyens, Swampini vous met dans sa poche avec une évidence telle qu'à la fin de la galette, vous appuyez de nouveau sur play ! Du très bon donc, sur disque comme sur scène. Ne les ratez pas s'ils passent près de chez vous ! Francis COUVREUX.

BEST N °11"Ils sont capables de mettre le feu dans n'importe quel club."
La recette du blues est simple mais pas toujours facile à mettre en œuvre. Combien se sont cassé les dents sur ces trois accords, faute d'être capables d'y insuffler la vie ? Pascal Swampini et ses deux compères ne sont pas de ceux là et de réguliers concerts parisiens l'ont amplement prouvé. Sur une rythmique solide, avec un choix de reprises judicieuses et quelques compositions franchement efficaces, ils sont capables de mettre le feu dans n'importe quel club. "1958" est leur deuxième album, qui reprend le flambeau allumé précedemment, l'expérience aidant. Le son est brut, les orchestrations minimalistes, basse et batterie réduites à leur plus simple expression, la voix éraillée de Pascal Swampini domine l'ensemble, relayée par une guitare précise, claire, purgée de toutes fioritures inutiles et l'ensemble roule sans accroc. Finalement, ce n'est peut-être pas si difficile que ça…

ROLLIN' AND TUMBLIN' N°14 "J'avoue que ce disque est un de ceux qui tournent le plus sur mon lecteur depuis quelques temps."
[...] Car, et vous l'aurez deviné, Swampini est plus qu'un énième groupe de blues quelconque. Musicalement, ça se situe quelque part entre le Sud des Etats-Unis et les pubs de Londres des années 70 (genre Juicy Lucy ou Dr. Feelgood), et ça pourrait être résumé sous l'appellation swamp-rock. La rythmique tisse un tapis sonore au groove laid back sur lequel agit l'excellent chanteur et guitariste qu'est Pascal Swampini. Il ne s'emporte jamais, la démonstration gratuite n'est certainement pas son truc - ce serait d'ailleurs contraire à la philosophie de l'album. Avec intelligence et une évidente culture blues, le groupe marque même de son empreinte distinctive des titres archiconnus comme "Wang Dand Doodle" (quelle superbe version, branchez votre lecteur CD sur "Repeat"!), "Black Night" ou "Early in the morning". Plus surprenante encore, l'exceptionnelle qualité des compositions personnelles : "Swamp Buggy Boogie Blues" (qui est exactement ce que son nom indique, avec ce brin de touche mélodique caractérisant la période swamp), "Dark, dark glasses", qui avance d'un pas lourd et paresseux frayant son chemin à travers les bayous ; les deux instrumentaux ensuite, "The AC twist" (où les guitares se font plus hardies, mais la basse et la batterie redoublent d'efforts pour maintenir l'ambiance torride), et "On a eu un barille d'agrément" (un de mes favoris!). J'avoue que ce disque, pourtant pas vraiment spectaculaire, est un de ceux qui tournent le plus sur mon lecteur depuis quelques temps. Laisez-vous séduire, vous ne le regretterez pas !
Die Franzosen sind schwer im Kommen ! Aus der doch eher kleinen Pariser Szene eine weiterre Parser Szene eine weitere Band, die ordentlich was drauf hat. Diese Jungs man als Swamp-Rocker bezeichnen Pub-Blursrock-elementen. Sehr laid back, aber durchaus eigener Sound ; auch gibt's einige sehr gute Originalsongs. Die hintere Reihe groovt wie ein schwerfäliger Mississipidampfer. Hat was !

TRAVEL IN BLUES N°33 "On retrouve tout ce qui nous avait plu chez cet excellent trio parisien : ce mélange de pur blues parfois teinté d'une touche rockn'roll."
On peut dire qu'on l'attendait comme le Messie le nouveau Swampini ! On a bien fait d'être patients, on n'est pas déçu. Si leur second bébé est différent du premier, Father Of The Waters (qu'on peut toujours se procurer lors de leurs concerts), on retrouve tout ce qui nous avait plu chez cet excellent trio parisien qui a su préserver ce mélange de pur blues parfois teinté d'une touche rockn'roll dans ce qu'il y a de plus authentique. Mais ne vous y trompez pas, qu'il s'agisse de blues ou de rock, voire de country à l'occasion, le ton reste le même : on nage dans le swamp. Et quels musiciens ! Pascal Swampini construit ses solos comme un vieux briscard. Il pourrait nous faire le coup de la virtuosité, il a tout pour ça, mais il préfère bâtir sur la progression mélodique de cette musique apparemment simple, comme la jouait Slim Harpo avant lui, comme le fait toujours Lazy Lester. Et que dire de ses qualités de chanteur ? Avec quelle fermeté il pose sa voix virile sur l'impeccable rythmique fournie par ses deux accolytes ! Jeff Marchand, absent du premier album, a d'ailleurs dû apprendre à simplifier son jeu de basse pour aller à l'essentiel, quant à Patrice "Big Boy" Villatte à la batterie, sa frappe efficace ne s'embarrase pas de fioritures pour mieux s'appliquer à faire progresser la musique du trio en bravant tout obstacle inopportun. Alors que le premier cd ne proposait que deux compositions originales, Pascal Swampini a composé 6 des douze titres présents, dont les superbes instrumentaux The AC Twist et On a eu un barille d'agrément. Pour les autres originaux, il s'est adjoint le concours d'un excellent parolier anglophone, Mike Sens. Excellente initiative pour un groupe français chantant dans la langue de Shakespeare. Le reste du répertoire nous change des habituelles reprises, Swampini ayant préféré des titres plus rares tels les jouissifs It's mighty crazy, Tiger man ou Early in the morning. Comme nos trois gaillards ne sont pas du genre à oublier les copains, ils sont accompagnés ici ou là par de remarquables invités, à commencer par David Chalumeau dont les progrès en 2 ou 3 ans sont absolument époustouflants. Rodolphe Dumont, l'excellent guitariste des Bloosers, vient aussi prêter main forte alors que les interventions à la slide de Denis Prud'hon font mouche à tous les coups. L'évident plaisir de jouer de ces gars là risque d'amener ce cd à faire plus d'un tour sur vos platines. Les fêtes de fin d'années seront passées quand vous lirez ces lignes, mais que cela ne vous empêche pas de vous faire cadeau de ce superbe album. René MALINES.

BLUES & CO N°11 - HHH "Les Swampini confirment leur place parmi les meilleurs groupes français de blues d'aujourd'hui."
Avec cet album Swampini (composé de Pascal Swampini à la guitare et chant, Big Boy Villatte à la batterie et Jeff Marchand à la basse) confirme leur place parmi les meilleurs groupes français de blues d'aujourd'hui. Ils avaient surpris agréablement avec leur album "Father of the waters", avec "1958", ils vont encore plus loin, en nous proposant pas moins de 6 compos personnelles signées Mike Sens pour les textes et Pascal Swampini pour la musique. Les six autres morceaux sont des reprises qui ont la couleur du sud, le goût du swamp blues. Ils savent également s'attaquer avec bonheur au Chicago blues avec "Wang Dang Doodle" de Willie Dixon où d'ailleurs on retrouve un invité Denis Prud'hon en lead guitar (je n'oublie pas les autres invités qui sont David Chalumeau à l'harmonica sur 5 titres et le remarquable Rodolphe Dumont à la guitare sur 4 titres). Nos trois lascars ont vraiment affiné cet album, l'ambiance y est à la fois intimiste et rockn'roll avec un "son" digne des meilleurs. Je vous conseille ce nouvel album des Swampini et vous invite à aller les découvrir sur une scène, vous risquerez d'être agréablement surpris par l'ambiance que peut dégager les Swampini. Bravo les p'tits gars.

LE PARISIEN Yvelines "Le groupe parvient à faire passer l'âme du blues : le feeling."
Inspiré par le blues du mississipi, Pascal Swampini, le "white nigger" de Conflans-Sainte-Honorine, sort un nouvel album. Avec un nom pareil, le groupe ne pouvait jouer que du "swamp". Ce blues venu tout droit de la Louisiane est né dans les années 50. Avec son rythme nonchalant et sa voix rauque accompagnée à la guitare, Swampini affiche clairement sa griffe swamp. En 1997, Swampini sort un premier CD, "Father of the Waters", enregistré avec des petits moyens. Le groupe tourne dans toute la France et fait swinguer les bars, les clubs et les festivals de blues au son des standards de Muddy Waters, John Lee Hooker et BB King. Le trio de bluesmen continue sur sa lancée et sort actuellement un second album, "1958", enregistré à Conflans-Sainte-Honorine. "On gère tout, de la production à la distribution, comme un vrai label. C'est un parti pris", explique Pascal, le chanteur et guitariste du groupe qui entame une tournée en France avec 150 dates prévues. Plus de compositions, moins de reprises Swampini tient à son indépendance mais veut jouer dans la cour des professionnels. Rien n'est laissé au hasard, de la qualité de l'enregistrement à la réalisation de la pochette. "Nous avons vraiment soigné cet album. Il y a plus de compositions et moins de reprises. 1958 est teinté de rock des années 60 dans le gout de Chuck Berry et de Bill haley", précise Pascal. Le swamp est une musique chargée d'histoire. Le trio joue son répertoire en toute simplicité. Avec son douze-titres, le groupe parvient à faire passer l'âme du blues : le feeling. Carole LARDOT.

GOUT D'BLUES - Janvier-Février 2000 "Chapeau pour cet album sorti tout droit des marais!"
Oui, chapeau pour cet album sorti tout droit des marais! Ce n'est pas un petit crocodile mais bien un alligator aux dents longues et accérées ! Vraiment cet enregistrement n'est pas "piqué des vers". C'est chaud, bougrement efficace et volontairement sobre dans l'approche de ce style de blues teinté de rockn'roll. Pascal Swampini pose sa voix rauque avec un très bon accent et un jeu de guitare sans fioritures et qui va à l'essentiel. Un coup de coeur pour "Black night". Patrice Big Boy Villatte, batteur, qui, en véritable "maître aux normes", tel un bulldozer (rien à voir avec son physique !) et Jeff Marchand à la basse, ouvrent la voix, "déblaient le terrain" pour encore mieux servir leur leader. A noter les bons chorus de David Chalumeau à l'harmonica, qui d'ailleurs aux dernières nouvelles, fait dorénavant partie du groupe. Sans oublier les interventions très judicieuses du guitariste Rodolphe Dumont et la non moins bonne guitare slide de Denis Prud'hon. Six compositions et six reprises constituent cet album qui démontre un véritable talent et amour de cette musique. Lorenzo SANCHEZ.

La Gazette de Greenwood (l'interview du groupe sur : www.chez.com/gazettegreenwood)
A l'occasion de la sortie de 1958, leur second et nouvel album, nous avons tenu à rencontrer les membres du groupe Swampini afin d'évoquer avec eux leur parcours jusqu'à présent sans faute. Patrice "Big Boy" Vilatte, batteur, manageur et tête pensante de la formation, nous a très gentiment accueilli chez lui en compagnie de Pascal Swampini, guitariste, chanteur, compositeur et leader charismatique du band.